Au tour de Cemex d'être nationalisé au Venezuela
Les parties ont en outre jusqu'au 26 septembre pour s'accorder sur un prix juste, appuyé par diverses rapports d'audits, a ajouté le président Chavez. « Les parties sont d'accord sur le fait que l'Etat vénézuélien a pris le contrôle des usines de ciment, et de tous les actifs de Cemex Venezuela », a déclaré Hugo Chavez à la télévision. Samedi, le chef de l'Etat vénézuélien avait annoncé avoir accepté, sur demande de son homologue mexicain Felipe Calderon, de rouvrir les négociations avec Cemex, dont la filiale vénézuélienne a été nationalisée d'autorité après son refus de l'offre d'indemnisation de Caracas.
Cemex avait refusé l'indemnisation de 650 millions de dollars proposée par Caracas et réclamé 1,3 milliard de dollars. Le lendemain, Cemex avait annoncé qu'elle allait présenter une demande d'arbitrage international, jugeant la mesure d'expropriation illégale.
L'accord permet à l'Etat vénézuélien de contrôler 90% de l'industrie du ciment du pays, après un accord de cession de leurs filiales conclu amicalement avec le français Lafarge et le suisse Holcim. Depuis son élection en 1998, Hugo Chavez a lancé une vaste série de nationalisations notamment dans les secteurs pétrolierS, des télécommunications, de la sidérurgie et de la banque.
Bruno Poulard (Avec AFP)