Panneaux solaires organiques : des scientifiques triés au volet
Spécialiste du photovoltaïque souple, la société DisaSolar recrute actuellement des chercheurs de tous horizons. « Nous sélectionnons nos collaborateurs sur des critères d'excellence technique et de pertinence métier », explique ainsi Laurence Dassas, directrice technique de la société chargée notamment du recrutement des équipes de recherche. En partenariat avec des universités françaises et nord-américaines (Paris-Sud 11, Queen's...), l'entreprise a déjà recruté trois doctorants dans ce domaine de pointe, venus de formations diverses (chimie, physique, électronique appliquée, génie des matériaux...).
Société française créée en 2008, DisaSolar distribue et installe des modules photovoltaïques souples de 2ème génération (CIGS*, couches minces) et se prépare au lancement du photovoltaïque de 3ème génération : les panneaux solaires « organiques ». En plein développement, cette technologie innovante permet, au moyen d'impression jet d'encre, de fabriquer à bas coûts des panneaux solaires « organiques » souples. Et donc d'aller encore plus loin en matière d'intégration du photovoltaïque à l'environnement bâti.
Faire avancer le champ des connaissances
La société offre à ses chercheurs « toutes les conditions favorables pour dynamiser (leur) carrière ». En collaboration avec les laboratoires du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), les scientifiques recrutés par DisaSolar peuvent ainsi « faire avancer le champ des connaissances autour du photovoltaïque organique ».
* CIGS : Cuivre, Indium, Gallium et Sélénium, alliage permettant d'augmenter le rendement des cellules photovoltaïques.
Laurent Perrin