Nicolas Sarkozy veut accélérer la révolution environnementale
« Les Français sont prêts à nous faire confiance »
« Nous respecterons scrupuleusement le Grenelle de l'Environnement, parce que c'est une réserve de croissance fantastique » a martelé Nicolas Sarkozy, indiquant que « la crise financière et la crise économique ne font que renforcer la nécessité de la révolution environnementale ». Autre élément mis en avant, le choix de l'incitation, de l'encouragement, plutôt que de la répression avec la création de l'Eco crédit à taux zéro de 30 000 euros pour favoriser un ensemble de travaux permettant de traiter la globalité de la performance énergétique de son logement.
« Il revient à l'Etat de donner l'exemple en s'engageant dans la rénovation énergétique de son parc immobilier avec un régime accéléré », a affirmé Nicolas Sarkozy. Son objectif est de créer les conditions de marché suffisantes pour « faire baisser les prix des produits et faire en sorte que le marché devienne mature ». « Nous devons nous engager sur les résultats, c'est une question de crédibilité ! » a lancé Nicolas Sarkozy aux représentants des professionnels du bâtiment.
« Il nous faut apprendre justement à produire et construire autrement »
Présent à la table ronde, Pierre-André de Chalendar , Directeur Général du Groupe Saint Gobain, a souligné l'exceptionnelle opportunité représentée par le Grenelle de l'Environnement et l'engagement de Saint Gobain pour accompagner sa mise en place à travers des actions majeurs. Notamment en investissant sur le long terme comme dans la nouvelle usine Placoplatre à Vaujours et, en 2009, le nouveau site de Saint-Gobain Isover à Chemillé dans le Maine-et-Loire, première usine de laine de verre depuis 35 ans.
Estimant que l'Europe devait montrer l'exemple, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois souhaité que le projet énergie-climat de la Commission européenne soit adopté par les 27 pays de l'UE en décembre comme prévu, malgré les réticences de certains membres. Il a également annoncé l'élargissement des compétences du Conseil Economique et Social à l'Environnement en juillet 2009 avec la nomination de nouveaux experts provenant du terrain.
Bruno Poulard