McDonald's reçoit la première certification HQE tertiaire
C'est donc une grande première. Un restaurant obtient la certification NF Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE™ (Haute Qualité Environnementale) Construction, attribuée par Certivéa, filiale du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment pour la première fois. Cette certification, qui récompense la réduction des impacts environnementaux de l’ensemble du projet en prenant en compte les différentes étapes de la vie du bâtiment et de ses utilisateurs, vient formaliser le très haut niveau de performance du restaurant, ce dernier étant aligné sur les critères du référentiel HQE™ d’octobre 2011, à la fois le plus récent et particulièrement exigeant.
81 m² de panneaux photovoltaïques
Pendant le chantier, afin d’atteindre un faible impact environnemental, McDonald’s s’est engagé à réduire les nuisances sonores et visuelles, et la quasi-totalité des déchets, eux-mêmes fortement diminués, a été recyclée. Une vérification des performances thermiques du gros oeuvre a été par ailleurs réalisée, de manière à déceler à temps les éventuelles défaillances et ainsi à y remédier. Le choix des produits, matériaux et procédés de construction a été également pensé dans l’objectif d’optimisation des impacts environnementaux (bilan Carbone® des matériaux de construction, des COV (Composés Organiques Volatils)) et formaldéhyde des matériaux de construction en contact avec l’air intérieur et utilisation de bois certifié non toxique et d’origine écologique).
Afin de préserver la ressource en eau, des urinoirs, dits « secs », ont été installés dans les toilettes hommes ; ce dispositif permet une économie d’eau équivalente à la consommation d’une famille de 4-5 personnes par an. La récupération des eaux de pluie contribue par ailleurs pour moitié aux besoins en eaux des sanitaires et l’arrosage des espaces verts. L’ensemble de ces mesures a permis de réduire la consommation en eau du bâtiment de 50% (par rapport à un bâtiment standard). Le restaurant dispose des technologies les plus efficaces en matière d’approvisionnement en énergie : le toit du restaurant est équipé de 81 m² de panneaux photovoltaïques qui produiront assez d’électricité pour couvrir 60% des besoins de l’éclairage de l’ensemble du restaurant, extérieurs inclus. Les équipements de chauffage et de climatisation des locaux par air pulsé utilisent des pompes à chaleur de haute performance, intégrant les derniers progrès de cette technologie. A noter en particulier l’usage d’une pompe à chaleur géothermique pour l’eau chaude sanitaire. La totalité des dispositifs d’éclairage, intérieurs ou extérieurs, est à haut rendement lumineux (ampoules basse consommation ou LEDs fonctionnant au regard de la luminosité extérieure).
Une meilleure qualité sanitaire de l’air intérieur
En complément, un système sophistiqué de sous-comptage, qui permet une analyse détaillée des consommations par type d’usage, optimise le fonctionnement des équipements et réduit encore les dépenses inutiles, tout en détectant les éventuelles défaillances et consommations anormales. Concernant la préservation de la biodiversité, toutes les surfaces hors bâti, voiries, terrasses et parking ont été agrémentées d’une végétation locale, non invasive, non allergène et propice au développement de la biodiversité locale. En parallèle, des fossés de réinjection pour les eaux pluviales dans les nappes phréatiques ont été creusés, et aménagés en zones de biodiversité protégée.
Enfin, pour la santé des clients et du personnel, la qualité sanitaire de l’air intérieur fait l’objet d’une attention particulière avec notamment le contrôle des teneurs en formaldéhyde et COV des revêtements intérieurs. Par ailleurs, un bilan électromagnétique complet a été réalisé. Celui-ci démontre que les normes et recommandations usuelles sont largement respectées, et, notamment que les équipements de cuisine émettent peu, de part une conception très étudiée.
B.P