Les Français plébiscitent la méthode de travail du Grenelle
Première question : "Connaissez-vous, ne serait-ce que de nom, chacune des mesures suivantes issues du Grenelle de l’environnement ?". Sur le développement des énergies renouvelables (solaire et éolien), 93% ont répondu par l'affirmative ; 89% sur l’incitation à la réduction et au tri des déchets ménagers, 79% sur les mesures pour économiser l’énergie, comme l’écoprêt à taux zéro et 73% sur le projet d’implanter des éoliennes en mer. Ils sont moins nombreux (40%) à avoir entendu parler de la mise aux normes de 146 stations d’épuration des eaux usées.
Bonnes mesures ?
Deuxième question : "Pour chacune de ces mesures, diriez-vous qu’il s’agit d’une bonne mesure ou d’une mauvaise mesure ?". La mise aux normes de 146 stations d’épuration des eaux usées est une bonne mesure pour 97% des sondés. L’incitation à la réduction et au tri des déchets ménagers récolte 95% de voix favorables ; les mesures pour économiser l’énergie, comme l’éco-prêt à taux zéro 93% ; le développement des énergies renouvelables 90% et le projet d’implanter des éoliennes en mer 73%.
Le Grenelle de l’environnement a réuni pour la première fois l’État, les collectivités locales et les représentants de la société civile (syndicats, entreprises, ONG) pour aboutir à un plan d’action et des mesures concrètes recueillant l’accord le plus large possible des participants. Quelques 92% des interrogés jugent cette méthode de travail bonne (dont 25% très bonne et 67% assez bonne). Seulement 7% la jugent mauvaise. Quant à savoir si cette méthode devrait être utilisée pour mener à bien des réformes sur d’autres enjeux, 88% des sondés répondent par l'affirmative.
Indépendance
Enfin, l'Ifop pose la question de l'évaluation par un organisme indépendant du gouvernement de l’état d’avancement et de mise en oeuvre des mesures issues du Grenelle. Cette mesure semble importante pour 84% des sondés, dont 50% très important et 34% assez important.
Laurent Perrin