Le Grenelle de l'environnement estimé à 440 milliards sur onze ans
Au total, les programmes concernant le bâtiment, le plus gros chantier du Grenelle, devraient absorber à eux seuls 205 milliards d'euros, dont 192.000 dédiés à la rénovation thermique. Mais ils permettraient aussi de maintenir ou créer près de 300.000 emplois. Dans les transports (doublement du réseau TGV, lancement du canal Seine-Nord-Europe et soutien au fret hors routier), les investissements devraient se monter à 97 milliards d'euros et représenter 80.000 emplois. Pour le seul bâtiment, l'économie serait de 12 Mt de CO2/an à l'horizon 2013, soit une baisse d'environ 10% par rapport à aujourd'hui.
Le développement des énergies renouvelables doivent mobiliser sur la même période (2009-2013) quelque 115 milliards d'euros, avec un bénéfice escompté de 220.000 emplois et 23,2 milliards doivent être affectés à la protection de la biodiversité. Au total, selon l'étude, les programmes Grenelle doivent permettre d'éviter l'émission d'environ 35 millions de tonnes de CO2 (le plus important des gaz à effet de serre) dans l'atmosphère. Cette étude d'impact, réalisée début octobre, a été présentée en fin de semaine dernière au comité de suivi du Grenelle.
Bruno Poulard