Le gaz carbonique au cœur de la chaudière EnR de demain
La nouvelle technologie brevetée développée par la jeune entreprise innovante boostHEAT fusionne une chaudière à condensation et une toute nouvelle pompe à chaleur gaz utilisant un fluide naturel : le CO2. La chaleur de combustion du gaz naturel à très haute température, grâce notamment à un préchauffage de l’air de combustion, est utilisée pour comprimer du CO2.
Cette compression est assurée via un piston déplaceur dont l’étanchéité est assurée sans contact. Ce compresseur, disposant de 3 étages, est conçu pour un fonctionnement sans maintenance pendant 50 000 heures (soit plus de 15 ans). Il alimente un cycle thermodynamique "standard" (condensation, détente et évaporation) grâce à une unité extérieure permettant de récupérer l’énergie gratuite de l’air via un circuit d’eau glycolée.
L’usage du gaz naturel associé à une énergie renouvelable (l’air extérieur) dans le cycle thermodynamique au CO2 conçu par boostHEAT garantit une autonomie par grand froid contrairement aux pompes à chaleur électriques. De plus, même à des températures de chauffage élevées, la performance reste très importante.
« Notre chaudière thermodynamique est sur un cycle de pompe à chaleur au CO2 qui nous permettra d'atteindre une division par 2 des consommations d'énergies, au point de fonctionnement nominal, par rapport aux chaudières à condensation actuelles » indique Luc Jacquet, Directeur Général de boostHEAT. Des essais en laboratoire ont d’ores et déjà validé les performances espérées et les premiers tests en conditions réelles sont programmés pour l’hiver 2015.
Les chaudières boostHEAT « permettront, d’ici 2 à 3 ans, de répondre aux besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire de tous types de logements (résidentiel, collectif et tertiaire) avec un très haut rendement ». Elle permettra également de rafraîchir en fonction des besoins. « Cette technologie constitue une réelle rupture pour le marché du chauffage et de la climatisation » précise Alain Mille, Directeur Développement chez GrDF, « c'est une preuve supplémentaire que l'association du gaz naturel et des énergies renouvelables constitue une réelle solution pour une transition énergétique réussie ».
B.P