Le développement durable, c'est vraiment "up to date"....
Un vrai programme électoral !
"Je veux aviver et réveiller les consciences", et "mener en toute liberté les combats qui ont toujours été les miens", a déclaré dans une interview au journal Le Figaro de vendredi M. Chirac.
Pour Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI et l'une des chevilles ouvrières de la fondation, "la préoccupation pour les pays les plus pauvres, pour la diversité culturelle, ou pour la défense de l'environnement ont été des axes constants, essentiels" pour M. Chirac. "Je me suis rendu compte que parmi tous les chefs d'Etat du monde, Jacques Chirac était celui qui avait été le plus sincère dans ces domaines", et que cet intérêt "venait du plus profond de lui-même", a-t-il dit.
La Fondation, dotée d'un million d'euros, a bénéficié du soutien de Liliane Bettencourt (groupe l'Oréal) et François Pinault (patron du groupe de luxe PPR) qui figurent parmi les plus grandes fortunes de France. Parmi les exemples de projets soutenus par la Fondation, M. Camdessus a cité un projet de création de radio communautaire en langue pygmée dans le nord-Congo.
L'inauguration de la fondation devrait marquer l'une des rares apparitions publiques de M. Chirac. Objet de plusieurs procédures judiciaires depuis la fin de son immunité présidentielle, il a été inculpé en novembre 2007 pour "détournements de fonds" dans une affaire d'emplois de complaisance qui remonte à l'époque où il était maire de Paris (1977-1995). Cette semaine, une perquisition a été menée au cabinet parisien de l'avocat de M. Chirac, Me Jean Veil, par un juge basé en Polynésie enquêtant sur la mystérieuse disparition en 1997 d'un journaliste de Tahiti qui enquêtait sur un compte japonais.
Mais rien à voir ....