Des acteurs de l’immobilier se regroupent pour créer le collectif « Nos villes à 50°C ». Cette initiative vise à rendre les villes françaises plus résilientes face aux vagues de chaleuren adaptant systématiquement les constructions et rénovations au confort d’été.

Leur objectif : adapter 10 % des logements et 30 millions de m2 dans le tertiaire d’ici 2030.

Prendre en compte le confort d’été, même dans le nord de la France

Selon Christophe Rodriguez, directeur général adjoint du cabinet A4MT, la France en est encore « au balbutiement de la prise en compte du confort d'été », avec des logements qui ont parfois « un super DPE » mais présentent « un mauvais confort d'été parce qu'il peut y avoir un effet thermos ».

« On voit qu'en Île-de-France, on n'est pas dans une culture aussi forte en termes d'adaptation que dans le sud de la France », note également Marion Oechsli, directrice générale de Seqens, relevant l'absence de volets aux fenêtres de certaines résidences.

« L'objectif est également de faire en sorte que les travaux d'adaptation s'intègrent dans des programmes de réhabilitation déjà programmés », souligne de son côté Clément Lecuivre, directeur général de CDC Habitat.

Parmi les membres du collectif, on retrouve des acteurs comme CDC Habitat, Seqens, Action Logement, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier, Altarea, Icade, mais aussi la Ville de Paris.

La municipalité souhaite notamment accélérer le nombre de rénovations énergétiques pour qu’elles passent de 5 000 par an aujourd’hui à 15 000 dans deux ans, puis 40 000 en 2030.

Par Claire Lemonnier
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