Suisse: moins d'appartements de vacances vendus aux étrangers en 2003
vacances en Suisse, une procédure soumise à autorisation, a reculé de quelque
8% en 2003, selon des statistiques publiées jeudi.
En 2003, le nombre d'autorisations pour acheter des logements de vacances a
baissé de 8% à 1.677.
Le canton de Vaud a octroyé pour sa part 219 autorisations, et le canton du Tessin, au sud de la Suisse, arrive en 4ème position avec 200 autorisations.
Acquérir un appartement de vacances en Suisse est une procédure compliquée, car il n'y a par an que quelque 1.500 autorisations pour tout le pays. Les communes ou les cantons sont libres de donner ou non des autorisations, et il faut par conséquent trouver un logement pouvant être acheté par un étranger.
La Suisse modifie régulièrement sa législation sur les ventes d'appartements à des étrangers. En 2002, un grand changement est intervenu concernant la revente de ces logements, qui a été facilitée. Avant cette date, il était quasiment impossible de revendre l'appartement à un autre étranger, car il fallait solliciter une nouvelle autorisation, ce qui pouvait prendre plusieurs années.
Si le vendeur étranger était pressé, il devait alors trouver un acheteur suisse, qui profitait de la situation pour faire baisser le prix. Depuis 2002, l'étranger vendeur n'a plus besoin d'autorisation pour vendre son bien.
La Suisse a aussi fait passer de 100 mètres carrés à 200 mètres carrés la superficie maximale de l'appartement. "Mais il y a toujours des exceptions possibles", selon un spécialiste du secteur, interrogé à Berne. Les principaux acheteurs de logements de vacances en Suisse sont les Allemands et les Italiens, qui représentent à eux deux environ la moitié des transactions.
Ils sont suivis par les Britanniques, les Français, les Néerlandais et les Belges.