À Saint-Sulpice-des-Landes, une maison bioclimatique
Dès le début de la construction, tout est pensé (implantation, orientation, agencement des pièces et des ouvertures, etc.), « afin de mieux profiter des ressources naturelles que sont la lumière, la chaleur solaire, etc., et de se protéger efficacement des agressions climatiques (vent, canicule, etc.) », détaille Pascal Bénéteau, représentant La Maison de Cèdre, une société basée à Amiens.
De forme polygonale, telle une yourte mongole, la maison bioclimatique possède un toit rappelant une pagode, qui peut contenir de 10 à 18 panneaux de 2,40 m chacun. Au rez-de-chaussée, les sont combles aménageables. De même, pour l'étage. « Eh oui, cette habitation à ossature et bardage bois est évolutive. On peut aisément créer une aile à partir d'un ou deux panneaux déjà existants au sol, y adjoindre un garage, installer une cheminée, etc. » Pratique !
Au total, la maison bioclimatique de Saint-Sulpice-des-Landes, 130 m2 sur deux niveaux, comporte quatre chambres, deux salles de bain, une pièce de vie de 60 m², une arrière-cuisine. Le chauffage au sol aérothermique complète la chaleur naturelle due à l'orientation plein sud de la maison, avec de larges baies vitrées à l'est et l'ouest afin de capter le soleil au maximum. « Un mur en ossature de 24 cm isole aussi le bâtiment deux fois mieux qu'un mur en parpaing de 33 cm, précise Pascal Bénéteau. Le tout pour un coût équivalent à une maison d'architecte. » Et sans entretien particulier pour tout ce qui parties bois.
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