A quand un radar anti-pollution ?
Un camion de police atypique, des agents avec des tuyaux catalytiques... Non, ce n'est pas un contrôle technique mais un contrôle antipollution. Evaluer les émissions de CO2 de votre voiture, déterminer si vous êtes au-dessus du seuil autorisé. Ce nouveau genre de contrôle entre dans une logique de rénovation du parc automobile français et de mise en conformité avec les normes européennes en termes de pollution et d'exigences environnementales.
Quelques mots sur la réglementation
Pour les modèles de type essence, la réglementation diffère. Avant 1971 (pour les modèles à injection) et 1972 pour les autres, le véhicule n'est pas verbalisable. Concernant les taux réglementés, les voitures essence antérieures à 1986 ne doivent pas dépasser 4,5 % d'émissions de monoxyde de carbone. Et 3,5 % pour celles postérieures à 1986. Pour les modèles diesel, l'opacité (autrement dit la concentration de CO2 dans la fumée rejetée) ne doit pas être supérieure à 2,5 n-1 et pour les turbos à 3 n-1. Il s'agit d'un indice révélateur de concentration en CO2.
Enfin, en cas d'infraction et dans le pire des cas, l'automobiliste devra payer une amende de troisième classe, soit 45 euros à régler dans les cinq jours, sinon la contravention passe à 68 euros. En cas de risque d'immobilisation du véhicule, les personnes résidant sur Paris ont un mois pour faire les réparations, contre 45 jours en province. Ainsi, si vous avez un doute concernant votre voiture, les jours de forte température avec peu de vent, privilégiez les transports en commun et, l'air de rien, faites le plein d'oxygène.