Ce résultat, légèrement inférieur aux prévisions des analystes, s'explique par "les frais de lancement et d'intégration" de dix nouvelles usines ainsi que par un hiver particulièrement rigoureux et une augmentation des coûts de l'énergie, a indiqué le groupe. Au cours de la période, le résultat avant intérêts et taxes (Ebit) a baissé de 5% à 116,8 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires s'est accru de 10%, à 1,011 milliard d'euros, un "record", a précisé Wienerberger dans un communiqué. La société, qui a vu ses ventes progresser sur tous ses marchés, "continue de miser sur la croissance et maintient son objectif d'une croissance de 10%" de ses résultats en 2006, a déclaré son PDG, Wolfgang Reithofer.

M. Reithofer n'a pas souhaité commenter des informations du journal français La Tribune selon lesquelles le groupe serait candidat au rachat de l'activité Toiture du français Lafarge, valorisée autour de 2 milliards d'euros. Le groupe affirme dans son communiqué que ses projets de croissance en 2006 portent sur "un total de 400 à 550 millions d'euros". Cette fourchette inclut un projet de rachat du fabriquant britannique de briques Baggeridge, pour lequel Wienerberger a lancé le 17 août une offre publique d'achat amicale de 89,2 millions de livres (131 millions d'euros). En 2005, année consacrée à la consolidation de la position de Wienerberger en Europe et aux Etats-Unis après une série d'acquisitions, le groupe avait enregistré une hausse de 8% de son bénéfice net à 196,4 millions d'euros.

Seul producteur international de briques et de tuiles, Wienerberger exploite 252 usines dans 24 pays.