Vinci prend 2,22%, Morgan Stanley débute couverture à "surpondérer"
Le titre dispose selon la banque d'affaires américaine d'un potentiel de progression de 29% et le groupe devrait générer 1,2 milliard d'euros de trésorerie en 2005, contre seulement 500 M EUR en 2000.
"Si les dépenses croissantes d'investissement dans les concessions devraient pénaliser la croissance du bénéfice net à court terme, la bonne santé de toutes les divisions de Vinci devrait continuer de soutenir sa performance", estime Morgan Stanley.
La banque table donc sur une progression du bénéfice net par action de 7% en 2005, à 4,81 euros, et de 6% en 2006, à 5,10 euros. Ces chiffres reposent sur l'hypothèse de hausses respectives de 5 et 3% du chiffre d'affaires.
Au rang des risques pesant sur Vinci figure le dossier ASF et la possibilité d'une prise de contrôle du second par le premier, poursuit Morgan Stanley. "La focalisation de la direction de Vinci sur l'accroissement de sa part de 22,99% dans le capital d'ASF pourrait retarder tout investissement alternatif potentiel", estime la banque.
Mais, fait-elle remarquer, "Vinci a signé le 25 novembre 2004 avec le gouvernement français un accord qui l'empêche de faire progresser sa part dans ASF avant le 31 décembre 2007, sauf si la part du gouvernement passe sous les 50%, si un tiers prend plus de 10% dans le capital d'ASF ou si un tiers lance une offre sur ASF". "Vinci reste donc dans l'impossibilité de prendre le plein contrôle d'ASF", quant à savoir une telle opération pourra être effective, "il n'y a aucune visibilité", conclut Morgan Stanley.