Vinci: les rémunérations, futur "chantier de gouvernance" (Silguy)
"Aujourd'hui, l'entreprise est en ordre de marche et a retrouvé sa sérénité", poursuit M. de Silguy. "Je considère que Vinci avait l'ensemble des organes de gouvernance requis. Il faut maintenant faire en sorte qu'ils fonctionnent et que les comités d'administrateurs au nombre de quatre soient réellement utilisés", ajoute-t-il. "Il faudra revoir leur composition, préciser leur programme de travail, les réunir plus souvent et plus régulièrement", selon lui. M. de Silguy indique encore que le conseil d'administration du groupe "devra compter des femmes, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui" et que "la présence d'administrateurs étrangers supplémentaires serait un vrai plus".
Il explique que "son rôle sera de (s')assurer du bon fonctionnement du conseil d'administration et de veiller à l'application des règles de bonne gouvernance". Il annonce encore que le conseil d'administration de Vinci "ne se déroulera plus rue de Balzac" à Paris, dans l'immeuble qui avait symbolisé le pouvoir d'Antoine Zacharias ces derniers mois, et que "l'immeuble sera vendu". Interrogé également par Les Echos, le directeur général de Vinci Xavier Huillard indique de son côté qu'"il faut tourner la page", après la crise qui a secoué le groupe.