Vinci annonce un bénéfice 2004 en forte hausse et est confiant pour 2005
Au 31 janvier 2005, le carnet de commandes du groupe s'établit à 13,9 milliards d'euros, soit une hausse de 17% sur un an, ce qui représente près de 10 mois d'activités moyenne, a précisé Vinci.
Pour ses prévisions 2005, le groupe s'est contenté d'indiquer que "compte tenu du volume et la qualité du carnet de commandes, ainsi que de la bonne dynamique des métiers du groupe, l'année 2005 devrait marquer un nouveau progrès des performances de Vinci".
Vinci a également indiqué qu'il allait procéder à une division du nominal de l'action par deux, dans le but d'accroître la liquidité du titre et d'encourager l'actionnariat individuel. Il proposera par ailleurs le versement d'un dividende de 3,50 euros par action à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires du 28 avril 2005, soit une progression de 48%.
En 2004, le pôle construction est le premier contributeur du groupe avec un bénéfice net en hausse de 36% à 241,7 millions d'euros, contre 177,5 millions d'euros en 2003.
Le pôle concessions et services du groupe a lui aussi enregistré une forte progression de son bénéfice net à 214,2 millions d'euros, contre 163,9 millions d'euros (+31%).
Le pôle énergies a vu son bénéfice net progresser de 63% à 87,1 millions d'euros contre 53,3 millions d'euros. Quant au pôle routes, il enregistre une hausse de 5% de son bénéfice net à 131,5 millions d'euros. Le résultat des sociétés mises en équivalence "intègre pour un montant de 4,6 millions d'euros la quote-part du résultat 2004 estimé d'Autoroutes du Sud de la France", a précisé Vinci, qui détient 23% du capital d'ASF.
Vinci a aussi enregistré une perte exceptionnelle de 53 millions d'euros, comprenant essentiellement des charges de restructuration. Le groupe a également comptabilisé pour 80 millions d'euros d'amortissements d'écarts d'acquisitions, "dont des dépréciations exceptionnelles de 23 millions d'euros" liées à des activités de services aéroportuaires, a-t-il précisé. L'endettement de Vinci est resté "stable" à 2,3 milliards d'euros, a encore précisé le groupe. L'endettement du pôle concessions, lié aux investissements de Cofiroute, est "compensé par l'amélioration de la trésorie des autres métiers".