Urbanisme : la mairie de Paris plaide pour un rééquilibrage de la capitale
"Les possibilités en matière d'activité économique sont le double dans ce PLU de ce qu'elles étaient dans l'ancien Plan d'occupation des sols", a-t-il encore souligné.
Quant à la déception des élus de ne pas voir toutes leurs demandes locales satisfaites, concernant un bout de rue ou un immeuble, M. Caffet a lancé : "On en prend le maximum dès lors que ça a à voir avec le PLU", ajoutant : "On parle de la ville de Paris, pas de n'importe quelle parcelle où mettre des épicéas ou des pins !".
Il a rappelé que cependant toutes les propositions qui ont été refusées seront présentées lors de l'enquête publique. Les adjoints au maire ont ensuite développé les thèmes du PLU selon leur secteur : Denis Baupin (transports) a défendu la réduction des stationnements souterrains ou le non-classement de la petite ceinture en zone verte pour ne pas "insulter l'avenir", Yves Contassot (environnement) a souligné le développement des espaces verts ("nous avons localisé de très nombreuses réserves en espaces verts").
Christian Sautter (Finances) a estimé que le PLU, beaucoup mieux que l'ancien POS favorable au "tout bureau", encourageait notamment les ambitions européennes de Paris et le développement de pôles d'excellence technologique, tandis que Jean-Yves Mano (logement) soulignait l'importance du logement qu'il traite dans ce PLU.