"Face aux difficultés de recrutement dans les métiers du bâtiment, cette université permet une valorisation auprès des jeunes de nos métiers et offre une réponse adaptée aux besoins des entreprises", a déclaré Michel Sénéchal, président de l'université et du Groupement des professionnels européens de la peinture et de la finition (GPPF). Cette école privée, qui représente un investissement de 8,5 millions d'euros, met l'accent sur sa dimension européenne. Dans la section maîtres-peintres, elle accueillera des stagiaires venus de Suède, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne. Les stagiaires français seront formés une semaine dans chacun de ces pays partenaires.

"Chaque pays a ses particularités dans les normes, les budgets et les techniques. Le but de cette formation européenne est la libre-circulation des entreprises et des personnes en Europe", a indiqué Carlos Agell, de l'institut Gaudi de Barcelone. "La formation et la qualification sont aussi un moyen de lutter contre la précarisation sociale à l'échelle européenne", a pour sa part expliqué Laurent Cathala, le maire (PS) de Créteil. Selon le GPPF, 2.000 postes sont à pourvoir chaque année en Ile-de-France dans le secteur de la peinture et de la finition.