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Transfert du Quai d'Orsay:de la prise en charge des urgences des

Publié le 01 février 2005

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Le comité de sauvegarde de l'hôpital
Saint-Vincent de Paul a dénoncé lundi le transfert annoncé du ministère des
Affaires étrangères sur le site de l'hôpital, qui, selon lui, "aggraverait la
situation pour la prise en charge des urgences des enfants".
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé jeudi le transfert des bureaux du ministère des Affaires étrangères sur le site de l'hôpital Saint-Vincent de Paul, dans le XIVe arrondissement. "L'hôpital Saint-Vincent de Paul est bien vivant et fonctionne à plein régime alors on comprend que l'annonce du Premier ministre ait soulevé un véritable tollé", a affirmé dans un communiqué le comité, qui revendique 30.000 membres, personnel et usagers de l'hôpital.

"Fermer Saint-Vincent, troisième hôpital pédiatrique de France, serait une aggravation de la situation pour la prise en charge des urgences pour les enfants des XIIe et XIVe arrondissement et des municipalités de Montrouge, Bagneux, Malakoff...", a estimé le comité.

Le comité a aussi dénoncé "l'éclatement et la disparition de la prise en charge coordonnée des enfants handicapés à Saint-Vincent, pôle sanitaire unique en Ile-de-France".

Le comité de sauvegarde a également critiqué "l'absence totale de concertation", alors qu'en 2002, le conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont dépend Saint-Vincent de Paul, a "validé le maintien des activités pédiatriques et périnatales et voté la création d'un pôle médico-social du handicap" sur le site.

Près de 1.300 personnes travaillent à Saint-Vincent de Paul, dans lequel 6.000 enfants naissent annuellement, selon le comité.

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