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TGV Rhin-Rhône: les élus reçus à Matignon 'confiants et attentifs'

Publié le 21 octobre 2005

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STRASBOURG, 19 oct 2005 (AFP) - Les parlementaires reçus mercredi à Matignon pour évoquer le plan de financement de la première branche est du TGV Rhin-Rhône se disent "confiants et attentifs" sur l'évolution du dossier, a indiqué Jean-Marie Bockel, sénateur-maire PS de Mulhouse.
M. Bockel, également président de l'association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée, a salué l'"engagement" du Premier ministre Dominique de Villepin, ainsi que du ministre des Transports, Dominique Perben, qui participait aussi à cette réunion. M. de Villepin s'est engagé "à boucler le plan de financement d'ici fin novembre" sans cependant "annoncer de financement complémentaire" ce qui n'est pas "choquant" selon M. Bockel à ce stade de la discussion, soulignant qu'il restait encore six semaines pour déterminer un montant supplémentaire.

L'Etat avait annoncé début octobre, lors d'une rencontre du comité de pilotage du projet, qu'il financerait à hauteur de 724 millions d'euros le premier tronçon de la branche est, une participation saluée comme une "avancée importante" par les collectivités locales. Toutefois, Raymond Forni, président socialiste de la région Franche-Comté avait relevé qu'il manquait "entre 180 et 300 millions d'euros pour que le dossier soit complet".

M. Bockel a également indiqué que le Premier ministre s'"était engagé à mener les discussions avec la région Rhône-Alpes pour obtenir une participation", en vue des retombées économiques attendues avec l'arrivée de ce TGV.

De son côté, M. de Villepin a rappelé son "engagement personnel" sur le projet de TGV-Rhin-Rhône, dans un communiqué à l'issue de la réunion avec le collectif de parlementaires militant pour sa réalisation. La branche Est du TGV Rhin-Rhône, dont le lancement de la première tranche est programmée au printemps 2006, doit, d'ici à la fin 2010, mettre Mulhouse à 2 heures 40 de Paris, Strasbourg à 2 heures 50 de Lyon et Zurich à 3 heures 55 de Paris.

Le coût des travaux de construction de la nouvelle ligne est estimé à 2,053 milliards d'euros aux conditions économiques de janvier 2004, soit 2,428 milliards d'euros en prix courants (avec hypothèse d'actualisation de 4%).

Le financement du projet est actuellement réparti entre les Etats français et suisse, l'Union européenne, Réseau ferré de France (RFF) et les régions Alsace, Franche-Comté et Bourgogne.

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