Avant d'écouter le premier mouvement de la symphonie dite "Résurrection" de Malher qui sera jouée mercredi, le ministre a souhaité aux musiciens de la formation et à leur chef l'Allemand Christophe Eschenbach, qui l'ont applaudi à son arrivée dans la salle, "que l'acoustique soit à la mesure de notre passion !". "Avec l'adjoint au maire pour la Culture de la Ville de Paris Christophe Girard, nous avons tenu symboliquement, sans tambour ni trompette, à vous souhaiter le maximum de bonheur dans ce lieu", a-t-il a déclaré.

Au sortir de la première partie de cette première répétition, le ministre a affirmé que les "essais étaient concluants". Il a toutefois réservé son opinion pour l'après-concert de mercredi, la salle n'étant pas occupée par le public pour la répitition, facteur qui influe sur l'acoustique. Evoquant les péripéties qui ont amené l'Etat à trouver un accord avec un partenaire privé pour devenir locataire et gestionnnaire de la salle via la Cité de la musique à Paris, M. Donnedieu de Vabres a affirmé : "les intérêts de l'Etat ont été respectés, le partenariat avec la ville a été fécond, un défi a été relevé, cette Salle Pleyel rénovée est l'image d'une résurrection".

L'Etat consacrera chaque année 5 millions d'euros à la Salle Pleyel (1,5 million pour le loyer pendant 50 ans et 3,5 millions pour son activité artistique). La Ville de Paris, pour sa part, lui attribue 875.000 Euros pour l'activité artitique. Les travaux de la Salle Pleyel effectués par l'actuel propriétaire se montent à plus de 30 millions d'euros.