Réouverture du nouvel aéroport de Téhéran début août
Khoram, a annoncé lundi que la réouverture du nouvel Aéroport international de l'imam Khomeiny (AKIA) de Téhéran aurait lieu dans la première quinzaine du mois d'août, a rapporté l'agence officielle Irna.
Le 14 juillet, le président Mohammad Khatami avait déclaré que "les problèmes techniques et juridiques ont été réglés (...) et il n'y a plus aucun problème pour la réouverture de l'aéroport de Téhéran".
En mai, l'armée régulière et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime chargée de la protection des aéroports et des frontières, avaient procédé à un coup de main en fermant l'AKIA juste après qu'il eut accueilli son premier vol.
"Je ne veux accuser personne, mais ce qui est arrivé n'était pas du tout digne", avait encore déclaré M. Khatami. A l'époque, l'armée avait empêché l'inauguration de l'aéroport pour s'opposer au contrat attribué à la société turque Tepe-Akfen-Vie (TAV)chargée d'assurer l'exploitation de l'aéroport.
Les conservateurs avaient accusé la société turque d'être liée "aux sionistes", affirmant que la présence de cette société mettait en jeu la sécurité nationale du pays. "Il n'y a aucun problème en ce qui concerne la présence de la société TAV", a déclaré le ministre des Transports.
"Le contrat (d'un montant de près de 200 millions de dollars) pour la construction de la seconde phase de l'aéroport a été attribué à la société turque", a-t-il ajouté. Il a ajouté que "la gestion de l'aéroport sera entre les mains de sociétés iraniennes".
Trente ans après le début de sa construction, l'AKIA avait bien été inauguré le 1er février en grande pompe pour le 25e anniversaire du retour d'exil du fondateur de la République islamique, l'imam Ruhollah Khomeiny. Mais il n'était pas prêt et l'on avait annoncé la date du 20 avril pour sa réouverture. Finalement, le premier vol avait atterri le 8 mai avant que l'armée ne ferme l'aéroport.
La première phase du projet prévoit de faire transiter 6,5 millions de passagers par an, mais à terme, la plate-forme, qui aura coûté 350 millions de dollars, doit devenir un aéroport de capacité régionale capable d'accueillir 15 millions de personnes par an pour concurrencer les aéroports de Dubaï et d'Istanbul qui ont pris une avance considérable.