Quatre familles de mal logés campent devant la mairie d'Alfortville
Soumia Akak a passé la nuit de samedi à dimanche devant la mairie avec son mari et ses trois enfants dont une petite fille de deux ans et demi. "Nous resterons ici tant que la mairie ne nous aura pas donné un logement décent. On a déposé une demande de logement il y a trois ans. Depuis pas de nouvelles, alors on dort chez des amis ou à l'hôtel", a-t-elle expliqué à l'AFP.
Parmi les autres familles qui campent devant la mairie, M. Diarra vit avec sa femme et leurs sept enfants dans un squat de deux pièces. Une autre famille vit à sept dans un 42 m2, une autre encore dans un hôtel meublé "insalubre". "La mairie doit comprendre que le moment est venu de régler ces quatre dossiers" a indiqué à l'AFP Daniel Petri, conseiller municipal d'Alfortville et porte parole du comité chômeurs salarié d'Alfortville qui soutient ces quatre familles.
Dimanche soir, les quatre familles se préparaient à passer une deuxième nuit devant la mairie, dans le froid, réunies autour d'un réchaud. Elle se disent prêtes à rester jusqu'à ce qu'on leur trouve un logement décent, "même s'il faut passer les fêtes ici".