Lors d'une rencontre avec la presse, Jean-Claude Gondard, secrétaire général de la ville, et Claude Vallette, adjoint au maire chargé des grands projets d'équipement, ont exprimé leurs craintes que l'hypothèse d'un passage par Marseille ne soit pas prise en compte par Réseau Ferré de France (RFF) dans le débat public sur l'opportunité de cette ligne baptisée "LGV PACA" (ligne à grande vitesse Provence-Alpes-Côte d'Azur).

Ce débat préalable devrait, selon eux, démarrer en février 2005. Il vise à trouver un accord entre les collectivités concernées, avant le lancement éventuel du projet dans 10 à 15 ans. "Ce sera une bataille rangée pour que le LGV passe par Marseille", a prédit M. Vallette.

"La première bataille sera d'avoir le TGV PACA en 2020", a tempéré M. Gondard, en relevant que le lancement de cette ligne était en concurrence avec d'autres lignes TGV. "La seconde, c'est qu'il passe par Marseille", a-t-il ajouté. Selon lui, les Niçois seraient d'accord avec cette hypothèse si le passage par Marseille ne durait pas plus de cinq minutes. Marseille pourrait créer une seconde gare TGV (après Saint-Charles) à La Blancarde.

M. Vallette a fait valoir que l'enjeu du TGV PACA n'était pas seulement Paris-Nice, mais le développement de liaisons rapides entre trois grandes villes du Sud-Est -Nice, Toulon et Marseille- puis ultérieurement Montpellier.