Marchés publics: Mme Casetta était le bon soldat du RPR, plaide son avocat
"Aujourd'hui, on vous demande de fusiller le bon soldat pour l'exemple alors que les généraux eux sont épargnés", a ajouté Jacques Vergès, dénonçant l'absence de poursuites contre les trésoriers du RPR. L'avocat a estimé que "cela relève de l'hallucination" de considérer que sa Mme Casetta ait pu participer à "un circuit parallèle destiné à financer directement Monsieur Chirac", président du parti à l'époque des faits.
"Elle relançait toutes les sociétés (..) indépendamment du fait qu'elles aient concouru ou non pour un marché public d'Ile-de-France", a soutenu Me Vergès. Selon la thèse de l'accusation, les entreprises du secteur de la construction qui se voyaient attribuer des marchés dans les lycées de la région Ile-de-France dans les années 1990 devaient reverser un total de 2% du montant des contrats à trois partis, RPR, PS, et Parti républicain. Les plaidoiries de la défense se poursuivaient mardi après-midi. La décision de la cour d'appel est attendue dans plusieurs semaines.