Marchés publics: dirigeants GTM admettent financement mais dans cadre légal
Les dirigeants de GTM ont ainsi reconnu avoir versé de l'argent aux partis politiques mais dans le cadre institué par la législation de l'époque qui autorisait les dons d'entreprises aux partis politiques. "Je me retrouve devant vous aujourd'hui en n'ayant pas cessé de dire (à mes collaborateurs, ndlr) : respectez la loi", a ainsi déclaré M. Bonnaud qui avait pourtant, lors de l'instruction, qualifié de "racket" les demandes financières des politiques dans le cadre de l'attribution des marchés des lycées d'Ile-de-France.
Pour les autres responsables de GTM, et notamment Xavier Jacquety, qui avait reconnu que les financements étaient illégaux, ce sont les conditions de garde à vue qui ont conduit à de telles déclarations. "Je ne suis pas juriste, c'est confus dans ma tête, mes propos à ce moment ne sont pas corrects", a-t-il ainsi affirmé.
Tout au plus M. Durand reconnaît-il que si les versements n'avaient plus été effectués par les entreprises, "les politiques n'auraient pas compris", ce qui sous-entend une pression des partis sur les sociétés. Le procès doit reprendre mercredi avec les auditions des dirigeants de la société Baudin-Châteauneuf.