Lyon-Turin: les acteurs français signent un nouvel accord de financement
"Il faut mettre les marchandises sur les trains plutôt que dans des camions. Ce nouveau protocole est la marque de cette volonté", a clamé M. Perben. Le Lyon-Turin est une "cause régionale", a déclaré le président PS de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, qui a rappelé les récentes difficultés de trafic liées à la fermeture -durant plus d'une semaine- du Tunnel du Mont-Blanc.
Les travaux doivent débuter en 2010 pour une mise en service prévue autour de 2020. Selon M. Perben, ce délai pourra être tenu si l'Italie fournit comme prévu son tracé définitif en septembre. "L'Europe attend des signaux positifs des deux pays", a fait valoir le ministre. Fin 2006, la France et l'Italie ont réclamé un appui financier de l'UE, à hauteur d'un milliard d'euros, pour 2007-13. Un nouveau courrier vient d'être adressé à Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports, "pour confirmer cette demande", a indiqué M. Perben. Le coût global du Lyon-Turin s'élèverait à au moins 12,5 milliards d'euros, dont 6,7 milliards pour le seul tunnel international entre Saint-Jean-de-Maurienne (France) et la Vallée de Suse (Italie).