Lettre ouverte au Premier ministre pour le maintien de la loi Malraux
"Ce dispositif permet effectivement à un investisseur privé de reporter les déficits d'opérations immobilières sur l'ensemble de ses revenus. Mais ceci en contrepartie d'une restauration intégrale, sous contrôle de l'administration", écrivent les maires.
Depuis 1977, "plusieurs milliers de logements insalubres ont été restaurés et accueillent maintenant des familles souvent à revenus modestes. Dans les centres anciens, il en reste un bien plus grand nombre qui doivent être réhabilités et ne le seront jamais si le dispositif "Malraux" disparaît", ajoute la lettre qui affirme que les "investisseurs se détourneront des centres-villes pour aller rechercher des avantages fiscaux dans les Dom-Tom ou ailleurs". "Abandonner le Malraux signifie la mort programmée des centres-villes", écrivent les signataires qui demandent au Premier ministre de "reconsidérer la position du Ministère des Finances".
Les maires du Puy-en-Velay, La Rochelle, Nevers, Lyon, Béziers, Chinon, Clermont-Ferrand, Bayonne, Amboise, Tulle, Carcassonne, Cahors, Narbonne, Arles, Saintes, Douai et Riom figurenent notamment parmi les signataires.