"Le produit des radars en 2005, c'est 100 millions d'euros. Ce chiffre double au moins sur 2006", une fois les dépenses d'installation épongées, pour un produit annuel des amendes de l'ordre de 500 millions, a précisé M. Mariton.

"Je suis partisan de l'attribution du produit des radars au financement de la sécurité routière", a indiqué le député, qui ouvrira jeudi les 12èmes rencontres parlementaires sur la route et la sécurité routière, sur le thème "radars, évolution des contrôles et progrès des comportements".

Il a estimé que la proposition de M. Copé était une "mauvaise idée". "Si on finance les infrastructures avec ce genre de choses, on risque d'alimenter l'idée qu'il y a une pompe à fric", a-t-il souligné. Dans le débat sur l'installation de nouveaux radars au-delà des 1.000 prévus, "il faut que les radars soient équitables. Donc, ça suppose un nombre suffisant de radars", a estimé M. Mariton.