Le Premier ministre grec défend l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis
le
projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, dont la signature reste en
suspens,
comme un "nouveau canal d'acheminement du pétrole russe vers l'Ouest", dans
un
entretien publié lundi par l'agence Itar-Tass, à la veille de sa visite en
Russie.
Le projet d'oléoduc, qui date de 1995, prévoit que le pétrole de la mer Caspienne transitant par le port russe de Novorossiisk, sur la mer Noire, soit acheminé par voie maritime au port bulgare de Bourgas pour être transporté sur 320 km jusqu'au port d'Alexandroupolis, ce qui permet de réduire le trafic de pétroliers dans le Bosphore et le détroit des Dardanelles.
"Sa signature finale ouvrira la voie pour la réalisation du projet à un rythme accéléré", ajoute le Premier ministre grec, évoquant la signature, en novembre dernier à Athènes, d'un "mémorandum de coopération" entre la Grèce, la Bulgarie et la Russie, préalable à une signature "finale".
M. Caramanlis n'a pas précisé si cette signature était prévue lors de sa visite de trois jours à Moscou et Saint-Pétersbourg, au cours de laquelle il doit rencontrer le président russe Vladimir Poutine.
Ce projet est concurrent de celui de l'oléoduc Albanie-Macédoine-Bulgarie du consortium américain Ambo qui prévoit de relier le port de Bourgas à la côte albanaise de l'Adriatique.