"Toulouse doit être à 3 heures de Paris quand Bordeaux sera à 2 heures de la capitale. Le gouvernement s'y est engagé (...) Opposer les projets n'est pas une bonne politique", a rappelé M. Malvy, après l'avis défavorable rendu lundi par le conseil régional d'Aquitaine.

"Je comprends les préoccupations des Aquitains qui rencontrent des difficultés majeures sur l'axe atlantique. Mais Bordeaux-Hendaye et Toulouse-Bordeaux ne sont pas en compétition ou alors il faudrait l'ouvrir avec d'autres projets sur l'ensemble du territoire national", a fait valoir M. Malvy.

Le conseil régional Midi-Pyrénées, tout comme les élus toulousains, dont le président de l'agglomération, le ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, se sont fortement mobilisés depuis deux ans pour l'ouverture vers 2016 de cette ligne à grande vitesse (LGV), qui permettrait de relier Toulouse à Paris en trois heures au lieu de cinq aujourd'hui.