Cette plate-forme est appelée à remplacer la structure ancienne de Brive-Laroche jugée "obsolète" par les décideurs locaux. Après le premier tir de dynamite, samedi, les travaux de terrassement se poursuivront pendant plus d'un an et demi sur 200 hectares. L'inauguration de l'aérogare est prévue à l'automne 2007. Le syndicat mixte espère établir un équilibre financier après trois années d'exploitation. Pour son président, Frédéric Soulier, "le low cost (bas coût) rend l'avion accessible au plus grand nombre". La région du Limousin hésite de son côté à s'investir dans ce que son président, Jean-Paul Denanot (PS), appelle "un aéroport politique plus qu'un aéroport d'affaires".

M. Denanot craint que "les compagnies low cost mettent en concurrence les aéroports proches de Limoges, Clermont-Ferrand et Bergerac en faisant descendre les tarifs jusqu'à la perte de tous, y compris Brive-Souillac". La région a demandé une expertise indépendante et décidera en mars 2006 si elle "participe à hauteur de 4,6 millions d'euros au coût total de 46 millions d'euros sur lequel il faut encore faire appel à des investisseurs privés pour 15 millions d'euros".