Les 3 mds EUR de la convention ne prennent pas en compte les investissements en matériel roulant, qui représenteront 600 M EUR sur 2005-2010, ni les 500 M EUR d'investissements pour moderniser les infrastructures, a souligné le président de la région, Jean-Jack Queyranne (PS). Avec près de 120.000 voyageurs dans les 1.100 trains et 500 autobus qui circulent quotidiennement sur le réseau, la région Rhône-Alpes a vu la fréquentation de ses TER augmenter de 30% sur les 3 dernières années, alors que l'offre n'a augmenté que de 8% depuis 2002.

"Nous n'avions pas prévu un tel niveau de demande, et cela nous place face à un défi d'une ampleur toute autre", a souligné Bernard Soulage, vice-président de la région en charge des transports (PS). Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, qui a assisté à la signature de la convention, a rappelé que les TER étaient la première activité de la SNCF, aussi bien en terme de chiffre d'affaires que de croissance. "Il y a le risque d'être dépassé par le succès, mais ce risque nous le transformons en motivation", a affirmé Mme Idrac qui table sur un doublement du nombre de voyageurs transportés dans les TER entre 2004 et 2014.

Parmi les principaux objectifs de la convention figurent des tests sur le "cadencement" progressif de toutes les lignes TER, c'est-à-dire le fait de faire partir les trains à la même minute toutes les heures, et l'utilisation de nouveaux matériels comme les tram-trains.