La hausse des prix de l'immobilier se poursuit au troisième trimestre
En 2005, les banques généralistes ont en effet distribué largement des crédits immobiliers, avec une hausse de 27,8% sur un an et de 200% depuis 1998 selon l'Observatoire de la production du crédit immobilier. Sous l'effet des taux bas, de l'offre de crédit immobilier, du mécanisme de prêt à taux zéro ouvert à l'ancien, "l'année 2006 connaîtra très probablement un bon niveau d'activité", juge ainsi la FNAIM.
Les prix des appartements anciens ont progressé de 10% au troisième trimestre, en dépit d'"une pause" pendant l'été, contre une hausse de 20,2% pour la même période un an plus tôt. Les prix des maisons ont progressé de 11%.
Pour le seul mois de septembre, les prix ont augmenté de 11,8%. Comme lors du trimestre précédent, c'est l'ouest de la France qui remporte la palme des hausses avec 13,7%, suivie du sud-ouest (+10,9%), du centre et des Alpes (+10,1%).
Le sud-est, après une progression de 6,3% au deuxième trimestre, augmente de 9%. L'Ile-de-France a vu, elle, ses prix progresser de 5,3%. Parmi les villes qui connaissent les progressions les plus fortes, se trouvent Brest (+25,3%), Caen (+21,8%), Pau (+19,5%), Nantes (+18,1%). Paris enregistre une hausse inférieure à la moyenne nationale: +8,3% pour le troisième trimestre.
"Sur un an, le nombre de transactions a progressé de 3,8%, déjouant ainsi tous les scénarios de retournement de conjoncture", a aussi expliqué la FNAIM.