La Cour des comptes critique sévèrement la gestion de la Banque de France
gestion de la Banque de France, tant de sa politique sociale que de son parc
immobilier, la poussant à réduire ses coûts de structure et à réexaminer le
périmètre de ses missions, dans un rapport rendu public mercredi.
Couplé à "une diminution très modérée des effectifs engagée depuis une dizaine d'années", ce manque d'adaptation a débouché sur "une détérioration" des comptes de l'établissement et provoqué "un exercice déficitaire en 2003, qui était le premier dans l'histoire de la banque", a souligné M. Séguin. Il a estimé que le plan de restructuration de la Banque (fermeture de 115 succursales sur 211, 2.600 emplois supprimés) n'était pas suffisant, et qu'une "réflexion poussée était désormais nécessaire sur le périmètre même des missions exercées par la Banque, qui demeurent nombreuses et peu homogènes".
Dans cette même recherche de "réduction de coût de structure", la Cour des comptes suggère une "réappréciation" des avantages sociaux accordés au personnel, trop "généreux" et "onéreux" à ses yeux, et une réforme du régime de retraite spécifique.
La Banque doit également "remettre en question les règles de gestion de son parc locatif" et "revoir les conditions de rémunération des activités exercées pour le compte de l'Etat", a recommandé la Cour