La Commission propose 200 millions d'euros supplémentaires pour l'Irak
"Cette nouvelle contribution est une indication supplémentaire de la détermination de la Commission à soutenir la transition politique et économique en Irak", indique le communiqué.
Sur les 200 millions d'euros annoncés vendredi, 130 seraient utilisés pour "développer les services et emplois essentiels". "L'accent portera sur des actions de soutien destinées à restaurer et à consolider l'offre de services d'éducation et de santé, à accroître les possibilités d'emploi et à renforcer les capacités administratives de l'administration irakienne", précise le communiqué.
Une "aide technique bilatérale" de 15 millions d'euros est par ailleurs proposée dans les domaines de l'énergie, du commerce et de l'investissement, "afin d'augmenter les capacités des institutions irakiennes concernées".
Quelque 10 millions d'euros sont en outre prévus pour appuyer le processus politique (développement de la société civile et des droits de l'homme). Une partie de cet argent pourrait être affectée à "l'assistance à l'élaboration de la nouvelle constitution", tandis que des fonds seraient attribués à des organisations de la société civile.
Enfin, quelque 45 millions d'euros seront gardés en réserve, "de manière à pouvoir réagir en souplesse à de nouvelles circonstances sur le terrain et à répondre aux besoins recensés par le nouveau gouvernement irakien constitué à l'issue des élections" du 30 janvier.
"Par cette proposition, nous entendons nous positionner en tant que partenaires de taille pour la nouvelle administration irakienne", a déclaré la commissaire chargée des relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, citée par le communiqué.
"L'année 2005 sera une année cruciale pour l'Irak et nous restons déterminés à reconstruire le pays sous l'égide du gouvernement transitoire nouvellement élu et à améliorer la situation politique, ainsi que la vie des Irakiens", a ajouté Mme Ferrero-Waldner.
La Commission indique avoir fait part cette semaine de ses propositions aux Etats membres de l'UE. De même, elle les avait exposé il y a quelques mois au gouvernement irakien, "qui s'y était montré favorable". L'exécutif européen précise qu'il doit à présent "mettre la dernière main aux procédures administratives requises" pour que l'argent soit débloqué.