Klépierre: bénéfice net 1S04 en baisse de 18,5% à 44,2 M EUR
gestionnaire européen de centres commerciaux, a dégagé au premier semestre
2004 un bénéfice net en recul de 18,5% à 44,2 millions d'euros, contre 54,2 M EUR un an plus tôt, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.
Parmi les projets en cours, dont les ouvertures pourraient intervenir dans les deux ans, Klépierre cite: Louvain-la-Neuve (Belgique), Assago Milan (Italie), City Gate Thessalonique (Grèce), Santander (Espagne), Valenciennes (France) et l'extension de Quétigny Dijon.
Par ailleurs, le groupe a confirmé son objectif de "progression du cash flow net courant par action supérieure à 10%". La société a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 9,6% sur ce semestre à 207,9 M EUR, contre 189,6 M EUR un an plus tôt. "Cette évolution reflète la croissance soutenue des loyers des centres commerciaux, moteur du développement du groupe en France et à l'international", a commenté Klépierre.
Les loyers collectés par le groupe sont en progression de 10,3% sur le semestre, à 191,4 M EUR contre 173,5 M EUR un an plus tôt (+3,9% à périmètre constant).
Les loyers de centres de commerciaux ont progressé de 16,4% à 156,6 M EUR, contre 134,5 M EUR. Klépierre souligne que l'activité dans les centres commerciaux a connu "une forte croissance" en Espagne et en Italie, mais "modérée" en France (1,8%).
Les galeries de centre-villes ont affiché des résultats supérieurs à celles de centres régionaux et intercommunaux, a commenté le groupe. L'activité menée hors de France représente 33,3% des loyers totaux, contre 25,4% au premier semestre 2003.
L'activité de bureaux a accusé un recul des loyers collectés de 10% sur le semestre à 34,8 M EUR contre 39 M EUR, "principalement du fait des cessions réalisées depuis le 1er janvier 2003". A périmètre constant, les loyers progressent de 1,4%.
Dans ce secteur des bureaux, le groupe "reste confiant" dans son objectif de cessions de 100 millions d'euros en 2004. Klépierre a adopté en septembre 2003 le nouveau régime fiscal des Sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC), qui permet aux foncières d'être exonérées d'impôt sur les plus-values de cessions, à condition qu'elles versent une taxe de sortie ("exit tax") sur leurs plus-values latentes et s'engagent à reverser l'essentiel de leurs bénéfices aux actionnaires.