Cette "triple crise d'identité" affecte, a expliqué le ministre, "l'emploi, le logement, l'égalité des chances", qui forment les trois volets du projet de loi quinquennale pour lequel 12,8 milliards d'euros seront mobilisés.

Rappelant qu'en France, "le taux de chômage des jeunes est le plus élevé d'Europe", et que le RMI "a triplé en quinze ans", le ministre a jugé que cela révélait une "situation dramatiquement durable". Il a ironisé sur les critiques de ceux qui qualifient de "flou" le plan de cohésion, reconnaissant que son texte avait "un énorme défaut: il fait confiance au terrain. Ce n'est pas une loi cadre, ce sont des moyens mis à la disposition des acteurs locaux".

M. Borloo a évoqué les trois grands dispositifs prévus pour améliorer la situation des chômeurs, avec notamment la création de 300 maisons de l'emploi, la création d'une filière d'excellence pour les jeunes, qui met en particulier l'accent sur l'apprentissage, et les contrats d'avenir pour les bénéficiaires de minima sociaux.

Il a par ailleurs annoncé des mesures pour "rattraper les retards en matière de logement" et d'autres pour faciliter l'égalité des chances.