"Je ne la vendrai jamais", a affirmé l'homme d'affaires dans un entretien à Il Sole 24 Ore mercredi. "Il n'y a aucune négociation en cours" avec le pacte d'actionnaires contrôlant 58% du premier groupe de presse et d'édition italien, a-t-il ajouté, affirmant qu'il souhaitait même encore se renforcer. Ces déclarations viennent démentir les informations du quotidien La Repubblica, qui assurait mardi que l'homme d'affaires avait noué des contacts avec le pacte en vue de vendre sa participation.

Après une chute de 4% mardi, le titre se reprenait mercredi, gagnant 6,56% à 5,73 euros. Cependant ses variations interviennent dans des volumes très faibles (0,74% du capital échangé mardi) en raison du peu de titres encore en circulation.

Pour La Repubblica, M. Ricucci s'est en fait heurté au refus du pacte de négocier un rachat de ses titres. La montée de M. Ricucci dans le capital de l'éditeur du Corriere depuis plusieurs mois a provoqué un emballement du cours de l'action, qui affiche une progression de plus de 30% depuis le début de l'année. Le promoteur immobilier entretient le doute sur ses intentions, la possibilité d'une OPA maintenant le titre à un niveau élevé.