"Je ne crois pas que la reconstruction d'Aceh soit une prémisse ou soit une condition pour ce qui se passe dans le reste de l'Indonésie. Les investissements de l'ensemble de l'Indonésie sont prévus au niveau de 145 milliards de dollars (sur 5 ans), les investissements nécessaires pour Aceh sont de l'ordre de 4/5 milliards de dollars", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.

"La reconstruction (d'Aceh) est une chose, le développement de l'Indonésie et de ses 18.000 îles en est une autre", a-t-il ajouté. Il a indiqué que les exportations de la France ne comptent actuellement que pour 1,2% des importations indonésiennes.

M. Loos a donc estimé qu'il était temps pour la France d'accroître sa présence économique en Indonésie, un "énorme marché" de près de 220 millions d'habitants. Il a salué le "climat de confiance" régnant sous le gouvernement du président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono. "L'Indonésie a retrouvé son équilibre financier et a de bonnes perspectives macroéconomiques", a-t-il dit, ajoutant: "Nous pensons qu'il faut venir maintenant en Indonésie".

François Loos, venu avec une délégation de grands patrons français, a rencontré le président Yudhoyono, qui l'a remercié pour l'aide apportée par la France après le tsunami.

Parmi les principales entreprises françaises implantées en Indonésie se trouvent Total, Carrefour, Accor, Lafarge, Alstom, Alcatel, Danone, Areva, BNP-Paribas, Louis-Dreyfus Armateurs et L'Oréal.