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Immobilier: pas de retournement du marché en 2006, selon les notaires

Publié le 19 janvier 2006

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PARIS, 17 jan 2006 (AFP) - La Chambre des notaires de France a estimé mardi "fort improbable" une baisse des prix cette année, en raison d'une demande toujours très forte de logements et de la rareté de l'offre.
Elle a confirmé ainsi les prévisions des professionnels du secteur immobilier, dans une étude rendue publique mardi.
"Annoncer au niveau national une baisse des prix de l'immobilier pour 2006 paraît inenvisageable: en effet, la baisse des prix tant attendue et annoncée ne semble pas encore d'actualité cette année", soulignent les notaires. La décélération attendue des prix ne s'est pas produite en 2005. "Cette décélération se produira inévitablement à un moment ou à un autre, mais il est fort improbable qu'elle donne lieu à un retournement complet et durable du marché compte tenu des +fondamentaux+ du marché", jugent les notaires.

"La demande de logements est très forte, la mobilité des ménages s'est accrue, l'offre des produits reste rare en dépit de la progression des mises sur le marché des appartements neufs et, à moindre degré, des maisons neuves, qui constitue la grande novation de 2005", analysent-ils. En 2005, l'augmentation des prix a été plus soutenue pour les appartements que pour les maisons. Selon la base de données des notaires, en partenariat avec la profession et l'Insee, on constate une augmentation de 16,2% pour les appartements et de 13,4% pour les maisons au troisième trimestre 2005 par rapport à un an plus tôt.

Pour l'ancien, un appartement de 60 mètres carrés s'est vendu en moyenne l'an dernier 110.500 euros, soit 1.842 EUR le m2. Mais il y a des disparités selon les régions: en Ile-de-France, l'acquéreur a acheté 2.414 euros le m2 pour une surface moyenne de 51 m2. Concernant les maisons anciennes, pour un logement de 4,7 pièces en moyenne, le prix d'achat était fin 2005 de 32.000 euros pour la province et de 36.250 pour les Franciliens.

Quant au neuf, les prix ont augmenté plus lentement, relève l'étude pour qui cette différence s'explique par le fait que les constructions neuves se développent davantage en périphérie des villes que dans les centres.

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