Immobilier en France: pas de retournement de cycle, selon une étude HSBC
Seules une remontée du chômage et une réduction de la durée des prêts pourraient inverser cette tendance, selon HSBC. Mathilde Lemoine, directrice des études économiques d'HSBC France, explique ainsi que "si le revenu des ménages était stable, ne serait-ce que 7 mois, la dégradation de la solvabilité serait de même ampleur que celle induite par une hausse de taux d'intérêt de 1% en plus". Et, ajoute-t-elle, "pour 2007, la remontée du chômage aurait des conséquences plus importantes sur l'évolution du marché immobilier, que les augmentations de taux attendues".
L'étude présentée par HSBC va dans le même sens que les analyses des experts du secteur. Seule une étude de l'institut Precepta (groupe Xerfi) jugeait début janvier "crédible le scénario noir d'un krach" immobilier en prévoyant une chute des prix de 25% à l'horizon 2010.