Hochtief se ressent des problèmes de sa filiale australienne au 1S04
net au premier semestre, où il a en revanche été plombé au niveau opérationnel par les difficultés de sa filiale australienne Leighton.
Ces résultats sont conformes aux fourchettes confirmées début août par un porte-parole du groupe, de 15 à 18 M EUR pour le résultat net et de 80 à 85 M EUR pour l'imposable.
Sur le seul deuxième trimestre, le bénéfice net est ressorti en hausse de 30,7% sur un an, à 11,5 M EUR.
Le bénéfice opérationnel (Ebita) en revanche s'est effondré, de 30,9% sur un an à 82,7 M EUR sur l'ensemble du semestre, et de 13,7% à 52,2 M EUR sur le seul deuxième trimestre.
"Le recul est dû en première ligne aux provisions sur risques passées sur des projets du groupe Leighton aux premier et deuxième trimestres", explique Hochtief dans son communiqué.
Le groupe de BTP allemand, qui détient une part majoritaire de 53% de Leighton, avait déjà souffert au premier trimestre d'un avertissement sur résultats de cette filiale.
Et une nouvelle révision en baisse des prévisions annuelles de bénéfices de Leighton l'avait forcé à faire à son tour un avertissement sur résultats il y a deux semaines.
Il avait alors prévenu que, à méthodes comptables comparables, son bénéfice net 2004 ressortirait "légèrement au-dessus du niveau de l'année précédente", et le bénéfice imposable "environ 10% en dessous". Il tablait auparavant sur une hausse.
Au final, les provisions sur risques liées à Leighton devraient toutefois être compensées par un changement de méthode comptable entré en vigueur cette année et conduisant en particulier à la disparition de provisions pour amortissement de survaleurs.
Grâce à cet effet, le bénéfice net publié devrait être "plus que doublé" comparé à 2003, et le bénéfice imposable devrait afficher une croissance d'un pourcentage élevé à un chiffre, d'après le rapport semestriel.
Le chiffre d'affaires a progressé au premier semestre de 8% à 6 mds EUR. Hors effets de change, la croissance aurait dépassé 10%, assure Hochtief. Les entrées de commandes étaient pour leur part en augmentation de 3,5% sur un an (+6,7% hors effets de change) à 6,91 mds EUR.
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