Gros contrat attribué par le président du Turkménistan à Bouygues
Saparmourat Niazov a choisi le français Bouygues pour construire de
coûteuses installations sportives, selon la presse officielle de cette ex-république soviétique d'Asie centrale, où le groupe français jouit de nombreux contrats.
Le projet "créera de bonnes conditions pour les loisirs et le sport dans ce siècle d'or", annonce le journal officiel.
"Un projet est bien à l'étude, mais rien n'est encore signé", a confirmé à l'AFP un responsable de Bouygues Construction à Paris, sous le couvert de l'anonymat, qui n'a cependant pas souhaité détailler le contenu du projet.
La décision s'ajoute à une série de projets de construction de bâtiments déjà confiés à l'entrepreneur français, dont un palais présidentiel, le parlement, deux ministères, un auditorium de 2.800 places et un théâtre.
La valeur totale des contrats de Bouygues avec le Turkménistan n'a pas été indiquée récemment, mais en 2000 elle avoisinait déjà les 600 millions de dollars, selon les autorités turkmènes.
Le Turkménistan fait l'objet de vives critiques des ONG de défense des droits de l'Homme, qui dénoncent le régime autoritaire de M. Niazov.
Saparmourat Niazov, qui se fait appeler "Turkmenbachi", le père de tous les Turkmènes, gouverne le Turkménistan en autocrate depuis 1985, et s'est fait nommer président à vie en 1999.