Les syndicats de la RTM, en grève depuis le 4 octobre, étaient réunis dimanche après-midi pour examiner un projet de texte final remis par la direction et devant synthétiser les résultats des négociations de samedi, ouvrant ainsi la voie à un possible appel à la reprise du travail. "L'intersyndicale est rompue, nous ne sommes pas d'accord pour continuer la grève", a déclaré Alain Réquéna, secrétaire génégal FO. "Le texte n'est certes pas hyper satisfaisant, mais c'était une porte de sortie qu'il fallait saisir", a-t-il ajouté.

Les autres syndicats largement majoritaires, dont la CGT et la CFDT estiment qu'ils n'ont "pas eu de réponse sur l'unicité de la RTM", a déclaré Alain Vercellone, secrétaire général CGT. "Nous n'avons pas eu de réponse ni de la RTM ni de la Communauté urbaine (CUM) sur la privatisation du tramway. Deux syndicats (FO et UNSA, ndlr) ont décidé de présenter les propositions de la direction comme positives et c'est leur droit mais les autres sont unis comme depuis 40 jours pour dire qu'il n'y a pas de réponse sur la privatisation", a indiqué M. Vercellone.

L'UNSA de son côté a indiqué, par la voix de Roger Annunziata "regrêter que l'intersyndicale se désunisse. Nous avions obntenu des garanties écrites, je n'arrive plus à suivre le fil. On va dire à nos adhérents de reprendre le travail". Syndicats, direction et représentant de la communauté urbaine de Marseille (CUM, autorité de tutelle de la RTM, ndlr) avaient de nouveau négocié samedi et les parties s'étaient montrées relativement optimistes sur la possibilité d'une sortie de crise.