ConnexionS'abonner
Fermer

Grèce : premier plan, modeste, d'exploitation des sites olympiques

Publié le 08 décembre 2004

Partager : 

ATHENES, 7 déc (AFP) - Le gouvernement grec a dévoilé mardi un premier
plan, très attendu mais modeste, d'exploitation des sites des jeux Olympiques
d'août dernier, centré pour le moment sur l'utilisation de plusieurs d'entre
eux comme sièges de ministères et de musées.
Dans l'immédiat, seuls cinq de ces sites doivent faire l'objet en 2005 d'un appel d'offres international en vue de leur concession à long terme, a indiqué lors d'une conférence de presse Christos Hatziemmanouil, président de la Société immobilière olympique, un organisme public chargé de l'exploitation post-olympique de ce patrimoine.

Sur ces cinq, il n'a identifié que le centre nautique d'Aghios Cosmas, dans la banlieue balnéaire d'Athènes, destiné à devenir une marina. La ministre adjointe à la Culture, qui était chargée de la préparation olympique, Fanny Palli Petralia, a pour sa part indiqué que le site de judo d'Ano Liosia accueillera des écoles publiques de danse, cinéma et musique, ainsi qu'un "Musée digital" encore en projet.

L'immense centre de presse écrite (MPC), à côté du stade olympique de la banlieue nord de Maroussi, hébergera le ministère de l'Environnement et des Travaux publics, actuellement situé dans le centre-ville. Le centre de presse audiovisuelle (IPC) voisin accueillera pour sa part un nouveau musée des jeux Olympiques grecs, ainsi qu'un futur musée mondial de l'athlétisme, en accord avec la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). Le ministère du Travail doit aussi déménager au Village Olympique, dont la zone résidentielle a été vendue comme logements pour foyers à revenus modestes.

Le stade de taekwondo, sur le front de mer du Phalère, sera transformé en centre de congrès, satisfaisant une revendication avancée depuis des années par les professionnels athéniens du tourisme. Les décisions finales sur l'exploitation des autres sites seront prises ultérieurement, à l'issue d'un "large et intensif dialogue avec les collectivités locales", a pour sa part déclaré le premier ministre, Costas Caramanlis. En dépit du montant de l'addition olympique, il a souligné que ce patrimoine "restera la propriété de l'Etat" et ne sera pas vendu. L'Etat grec, qui a déboursé la somme record de 7,202 milliards d'euros pour les Jeux devra aussi dépenser 85 millions d'euros l'année prochaine pour l'entretien des installations olympiques, selon les prévisions du budget 2005.

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.