Fusion Abertis/Autostrade: Rome se défend de tout protectionnisme
Elle a été bloquée début août par le gouvernement italien, qui l'estime contraire à la loi de concession et de privatisation des autoroutes italiennes. Pour Rome la présence dans l'actionnaire de référence Abertis d'une entreprise de travaux publics, l'espagnoles ACS, entraîne un conflit d'intérêts. L'opération annoncée fin avril avait en outre déclenché une tempête de critiques sur la gestion d'Autostrade (3.500 km d'autoroutes) par le groupe Benetton depuis sa privatisation en 1999.
"Nous ne sommes absolument pas opposés à Abertis. En revanche, nous avons de très grandes réserves concernant la concession d'Autostrade et estimons qu'elle doit être révisée car elle porte gravement atteinte à l'intérêt public de notre pays", a déclaré à El Mundo l'ancien magistrat. "Si Abertis veut acquérir Autostrade, il peut le faire. Mais il doit savoir qu'il va acquérir une entreprise dont le fonds de commerce est sujet à révision, avec toutes les conséquences économiques et légales qu'implique cette situation", a-t-il encore prévenu.