Fusion Abertis/Autostrade notifiée à Bruxelles, décision d'ici 22 septembre
Plus précisément, Rome estime cette fusion contraire à la loi de concession et de privatisation des autoroutes italiennes. Pour l'Italie, la présence dans l'actionnaire de référence Abertis d'une entreprise de travaux publics, l'espagnole ACS, entraîne un conflit d'intérêts. A Bruxelles, la Commission européenne a d'ores et déjà exigé des explications de l'Italie et mis en garde la péninsule contre toute velléité protectionniste.
"Nous sommes toujours en train d'étudier les réponses que nous a fournies l'Italie et nous n'avons toujours pas pris notre décision" quant à la légalité du veto italien, a déclaré mercredi le porte-parole européen à la Concurrence, Jonathan Todd.