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France/Privatisation sociétés autoroutes: objectif "fin 2005", dit Perben

Publié le 11 octobre 2005

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PARIS, 9 oct 2005 (AFP) - Le ministre français des Transports Dominique Perben a confirmé dimanche que "l'objectif" du gouvernement pour la privatisation des sociétés de gestion d'autoroutes était toujours de "réaliser l'opération avant la fin de l'année 2005".
Il a rappelé au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro que le deuxième tour de l'opération avait été lancé vendredi. Ce deuxième tour prévoit, pour les candidats ayant déposé des offres majoritaires, une remise des offres fermes le 7 novembre. "L'objectif est la réalisation de l'opération avant la fin de l'année 2005", a ajouté M. Perben. Le Parlement doit débattre mardi et mercredi de la prochaine privatisation des sociétés de gestion d'autoroutes françaises, qui a suscité une polémique cet été.

Annoncée le 8 juin par le Premier ministre Dominique de Villepin, la privatisation des trois sociétés --Autoroutes du sud de la France (ASF), Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) et Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR)-- a été lancée un mois et demi plus tard par un appel à candidatures avec une remise des offres fin août. Dix-huit investisseurs français et étrangers se sont mis sur les rangs, dont nombre de groupes espagnols. Interrogé pour savoir si le fait qu'il y ait de nombreux groupes étrangers parmi les candidats, M. Perben a déclaré que le fait qu'il y ait dans le futur des "capitaux européens" dans les sociétés d'autoroutes françaises "ne pose pas de problèmes considérables".

A la question de savoir si les prix proposés par les candidats étaient en-deçà des attentes du gouvernement, il a répondu:"absolument pas". Le ministre a souligné qu'il y avait "beaucoup d'offres", "beaucoup de gens très motivés", en estimant qu'il s'agissait d'une "concurrence positive pour que ce soit au bénéfice de l'Etat". L'Etat espère tirer de la privatisation des trois sociétés entre 10 et 14 milliards d'euros.

Interrogé sur le réseau ferré français, M. Perben a récusé toute idée de privatisation. Il a plaidé en revanche pour des "partenariats public-privé" (PPP) pour sa modernisation. Il a assuré que l'Etat et Réseau ferré de France (RFF) devaient "faire des efforts", mais aussi plaidé pour plus de "productivité" en matière "d'organisation du travail" sur le réseau.

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