Espagne: Greenpeace occupe un hôtel en construction dans un parc naturel
Les écologistes demandent au gouvernement régional d'Andalousie de lancer une procédure de démolition de cet immeuble "illégal". Selon l'administrateur de la société Azata qui constuit l'hôtel, Fernando Cabezon, "il s'agit d'une opinion subjective de Greenpeace. Aucune autorité n'a parler d'illégalité". "L'hôtel se situe sur le terrain de la municipalité de Carboneras, entouré d'un espace naturel, près de la plage et du parc de Cabo de Gata-Mijar", et non "dans" le parc naturel en question, a-t-il assuré. Le responsable de cette société a ajouté que les approbations administratives du projet dataient "d'avant la Loi sur le littoral" de 1988.
L'hôtel doit être achevé dans deux mois, selon l'administrateur qui estime qu'il s'agit d'une construction "très jolie". Greenpeace dénonce en revanche "un des plus grands scandales d'urbanisme du littoral espagnol", et la "connivence de toutes les administrations impliquées: mairie de Carboneras, région d'Andalousie et ministère de l'Environnement".
Le parc de Cabo de Gata est l'un des rares tronçons de littoral demeurant presque à l'état sauvage en Espagne, dont les côtes ont été en grande partie bétonnées pour répondre à la demande du tourisme dit "de plage et soleil".